Saint Marcel vécut au temps de l’empereur Marc-Aurèle en ce deuxième siècle marqué par de violentes persécutions contre les chrétiens. Lyon fut la ville où les chrétiens furent le plus tourmentés. Parmi ceux qui furent arrêtés, Marcel et Valérien alors qu’ils étaient emprisonnés, virent miraculeusement la porte de leur prison s’ouvrir : Un ange était venu les rendre, comme saint Pierre, à la liberté afin qu’ils aillent prêcher l’évangile dans notre région de Saône. Ils suivent la vallée; Valérien suit la rive droite et s’arrête à Tournus, Marcel traversant les forêts de la rive gauche arrive aux portes de Chalon. Il trouve l’hospitalité chez un homme riche nommé Latinius dont la maison était ornée de statues de Mars, Mercure et Minerve. Marcel instruit son hôte sur la vanité des idoles et lui enseigne le vrai Dieu. Latinius reçoit le baptême avec toute sa maison.
Se dirigeant ensuite vers Dijon, il se trouve au milieu d’une fête païenne, présidée par Priscus gouverneur, haut intendant de la navigation de la Saône. Invité à prendre part à la fête, Marcel refuse et proclame sa foi dans le Christ.
Aussitôt, on attache notre saint à deux branches d’arbres courbées pour disloquer ses membres en relâchant ses branches. Mais Marcel reste inébranlable, il se réjouit de souffrir le bois à l’exemple de son maître Jésus-Christ. Priscus l’emmène devant un statue de Saturne où notre martyr est installé sur un chevalet et là son corps est déchiré à coups de verge. Traîné ensuite devant une statue de Bacchus, il est offert au feu. Devant l’intrépidité de Marcel, Priscus le fait enterrer debout, vivant, jusqu’à la ceinture. Pendant les trois jours de son agonie, le saint ne cessa de louer Dieu de cœur et de bouche.
Son Seigneur et divin Maître vint chercher son âme le 4 septembre vers l’an 178.