
Saint Césaire naquit sur le territoire de Chalon-sur-Saône aux environs de 470. Dès l’âge de 7 ans, il donnait ses habits aux pauvres et revenait souvent presque nu à la maison. A 8 ans, il alla de son propre chef trouver l’évêque de Chalon, Sylvestre pour lui demander la tonsure cléricale. Un peu plus tard, il quitta le monde et se retira au monastère de Lérins. Les austérités qu’il s’infligeait ruinèrent vite sa santé; alors l’abbé l’envoya en Arles pour qu’il se rétablisse. La, l’évêque Eonius le remarqua et le demanda à l’abbé Porchaire; il lui conféra le diaconat et la prêtrise pour l’employer au service de son église. Saint Césaire ne changea pas pour autant sa manière de vivre et observa toujours fidèlement les constitutions du monastère de Lérins. Après avoir succédé à un abbé de monastère près d’Arles pendant 3 ans et sur la demande de l’évêque Eonius mourant, saint Césaire dut acquiescer au désir du peuple et du clergé de le voir devenir leur pasteur ainsi élu il fut sacré évêque en 502. II avait 33 ans. Ayant remis les affaires temporelles de son église à ses diacres, il s’appliqua à étudier la parole de Dieu et à la dispenser à son peuple. Il possédait parfaitement l’Écriture sainte et semblable à cet homme de l’évangile, il tirait tous les jours de ce trésor de nouvelles choses pour l’édification de ses ouailles. Il avait une grande tendresse pour les pauvres et les malades pour lesquels il fonda des hôpitaux. Pendant le siège d’Arles, il soulagea beaucoup de misères en vendant ses meubles et en faisant fondre les vases d’or et d’argent de l’église. Il ne manqua pas non plus de racheter des prisonniers avec l’argent qu’il recevait. Il fut persécuté de toutes sortes de manières et fut même accusé de trahison et exilé un temps à Bordeaux. Saint Césaire primat des Gaules, présida plusieurs synodes et conciles: Agde en 506, Carpentras en 527, Orange et Vaison en 529, Marseille en 533. Notre saint eu la révélation de sa mort 2 ans auparavant. Après une maladie qui lui causa de grandes douleurs, il s’endormit dans le Seigneur le 27 Août de l’an de grâce 542, à l’heure de prime ainsi qu’il l’avait prédit.
Saint Marcel vécut au temps de l’empereur Marc-Aurèle en ce deuxième siècle marqué par de violentes persécutions contre les chrétiens. Lyon fut la ville où les chrétiens furent le plus tourmentés. Parmi ceux qui furent arrêtés, Marcel et Valérien alors qu’ils étaient emprisonnés, virent miraculeusement la porte de leur prison s’ouvrir : Un ange était venu les rendre, comme saint Pierre, à la liberté afin qu’ils aillent prêcher l’évangile dans notre région de Saône. Ils suivent la vallée; Valérien suit la rive droite et s’arrête à Tournus Marcel traversant les forêts de la rive gauche arrive aux portes de Chalon. Il trouve l’hospitalité chez un homme riche nommé Latinius dont la maison était ornée de statues de Mars, Mercure et Minerve. Marcel instruit son hôte sur la vanité des idoles et lui enseigne le vrai Dieu. Latinius reçoit le baptême avec toute sa maison. Se dirigeant ensuite vers Dijon, il se trouve au milieu d’une fête païenne, présidée par Priscus gouverneur haut intendant de la navigation de la Saône. Invité à prendre part à la fête, Marcel refuse et proclame sa foi dans le Christ. Aussitôt, on attache notre saint à deux branches d’arbres courbées pour disloquer ses membres en relâchant ses branches. Mais Marcel reste inébranlable, il se réjouit de souffrir sur le bois à l’exemple de son maître Jésus-Christ. Priscus I’emmène devant un statue de Saturne où notre martyr est installé sur un chevalet et là son corps est déchiré à coups de verge. Traîné ensuite devant une statue de Bacchus, il est offert au feu Devant l’intrépidité de Marcel, Priscus le fait enterrer debout, vivant, jusqu’à la ceinture. Pendant les trois jours de son agonie, le saint ne cessa de louer Dieu de coeur et de bouche Son Seigneur et divin Maître vint chercher son âme le 4 septembre vers l’an 178.
Paroisse Orthodoxe Saint Césaire et Saint Marcel- 22 Rempart St Vincent -Chalon-sur-Saône